A ski de chameau, boudu...

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Jeudi 1er Mars : descente au refuge Lépinet par le col Tadat

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               Le temps de boucler les sacs, on est pas trop pressés de partir ce matin. Il y a un petit engin à ressort amusant au refuge pour peser les sacs. Tous dépassent les 15 Kgs, celui de Greg approche les 25. Mais comment fait-il? Mais bon voilà, voilà, on finit par se résigner et partir après avoir dit au revoir aux gentils gardiens. Le départ est facile, pas trop raide. Puis il faut déchausser par manque de neige. Là Greg qui a pris de l'aspirine hier soir nous fait l'hémorragie nasale massive et transforme un paysage buccolique de neige en scène de crime. Ensuite viennent les conversions à n'en plus finir avec les cales de montée position maxi. Sous le col, le poids du sac se fait bien sentir mais tout le monde finit par arriver.

 

               Vu l'heure, l'état de fatigue et le fait qu'il faille encore trouver le passage pour rejoindre le refuge, nous renonçons à monter au biguinoussène juste à notre gauche. Pour une autre fois peut-être?

 

               Après avoir bien profité du soleil pour une pause bouffe et clopiot, nous entrepenons de redescendre le vallon en contrebas. Pour celà il faut d'abord passer en traversée-dérapage une petite pente bien raide. Je n'avais jamais essayé avec du poids sur le dos comme ça, et bien c'est riche en émotions. Ensuite le vallon est très esthétique, en pente douce, pas encore tracé. Si la neige n'était pas si profonde et mon sac si lourd, j'y aurais bien pris mon pied. Greg lui se fait plaisir et fait une jolie trace. Finalement trouver le passage à emprunter pour retrouver la vallée du refuge est assez évident, c'est un petit collet déneigé, assez joli avec une belle vue . On y fait une petite pause puis nous descendons retrouver le chemin d'acces au refuge. Nous y voyons nos premiers arbres depuis près d'une semaine!!!, un genre de gros tuyas bien caractéristiques. Padré s'assoie sur une touffe d'herbe qui lui semble moelleuse. Mal lui en prend! Il n'y a pas d'herbe au maroc mais que des trucs piquants qui ne sont là que parce que les chèvres n'ont pas voulu les bouffer.

 

              Il faut ensuite remonter pour accéder au refuge. C'est difficile car nous sommes fatigués mais l'ambiance est belle avec les lumières de fin d'après midi. Au refuge nous ne sommes pas seuls. On retrouve le groupe français du CAF et leurs porteurs qui font aussi office de cuisiniers. Ceux-ci nous acceuillent gentiment avec leur whisky berbère (à savoir du thé parce que bein sur là-bas ils ne boivent pas). L'un d'eux nous propose sa mule pour redescendre après-demain. Avec joie! Les mauvais souvenirs de la montée nous ont fait oublié notre fierté du départ. Voilà c'est négocié, nous nous faisons notre tambouille improvisée riz et concentré de tomates et partons nous coucher avec l'envie de profiter demain de notre dernière course.

 

> Vendredi 2 mars

 



12/03/2007
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